On voit quelles attitudes philosophiques l'axiomatique contrarie, quelles elle favorise. Elle répugne à un dogmatisme de la synthèse, au rêve d'un point de départ absolu qui assurerait à la déduction une sécurité définitive. C'est à la totalité de la science qu'elle étend maintenant la forme hypothético-déductive. Comme la méthode expérimentale avait discrédité l'espoir cartésien d'une physique démonstrative, aujourd'hui le logicisme, l'idée d'une science rationnelle qui ne présupposerait plus rien, se voit démenti par la régression axiomatique qui, si loin qu'elle pousse, (...) trouve devant si un " antérieur " non assimilé. Mais pas plus qu'ils ne s'imposent par une évidence intrinsèque, pas davantage les axiomes ne résultent de décrets arbitraires. ROBERT BLANCHÉ. (shrink)

In its comprehensive overview of Alain Locke's pragmatist philosophy this book captures the radical implications of Locke's approach within pragmatism, the critical temper embedded in Locke's works, the central role of power and empowerment of the oppressed and the concept of broad democracy Locke employed.

Les personnages représentés ici sont parmi les plus anodins d'une série de figurines à caractère racial, qui trouvent leur origine aux Etats-Unis à la fin du XIXe siècle, mais qui, depuis, se sont dispersées dans toute l'Amérique, en Europe et en Asie. Le personnage masculin est censé décrire le cuisinier noir, figure centrale de la maisonnée blanche imaginaire de la fin du XIXe siècle dans le sud des Etats-Unis. Imaginaire non parce que de tels personnes n'existaient pas ; au (...) contrair... (shrink)

Les personnages représentés ici sont parmi les plus anodins d'une série de figurines à caractère racial, qui trouvent leur origine aux Etats-Unis à la fin du XIXe siècle, mais qui, depuis, se sont dispersées dans toute l'Amérique, en Europe et en Asie. Le personnage masculin est censé décrire le cuisinier noir, figure centrale de la maisonnée blanche imaginaire de la fin du XIXe siècle dans le sud des Etats-Unis. Imaginaire non parce que de tels personnes n'existaient pas ; au (...) contrair.. (shrink)

as Denniston pointed out in his note on the passage, ‘is difficult’. Various suggestions have been made to explain it, from Kvicala's emendation on the analogy of Medea 923, to Parmentier's note, ‘la joue blanche ou claire, c'est-à-dire en sa fleur de jeunesse’; but none is altogether convincing or satisfactory. May one, then, advance the idea of retaining as the Oxford recension does, not on the ground of faute de mieux, but for the sake of the very striking image (...) it contains? How to Cite This Article. (shrink)

Repenser l'universalisme classique, ce n'est pas réveiller le démon du particularisme, de la pureté biologique et des passions fascistes, ni tomber dans le piège de l'identité comme fondement de toute légitimité, ou couper la République en deux. C'est, tout au contraire, chercher le chemin d'un humanisme à la mesure du monde. Partout, des plateaux de chaînes info aux tribunes des grands hebdomadaires, des interviews présidentielles aux phénomènes de librairies, on dresse le même constat: l'universalisme, indissociable de l'esprit français, pilier de (...) la République, ferait face à un péril mortel. Dans le récit qui structure le discours politico-médiatique en France, l'antiracisme présentable d'antan, validé par les partis de gauche pour son ambition universaliste -- lutter en même temps contre toutes les haines collectives en intégrant tout le monde -- se verrait supplanté par un antiracisme 'décolonial', 'indigéniste' et 'catégoriel', dont la grille de lecture serait 'racialisante.' Si ce nouvel antiracisme est perçu comme une menace pour l'universalisme, c'est parce que ses promoteurs joueraient avec le feu communautariste. L'antiracisme 2.0 serait ainsi un racisme déguisé, utilisant des concepts essentialisants qui ne valent guère mieux que les théories de la suprématie blanche. Idiots utiles du soft power américain ou apprentis-sorciers de la gauche radicale, ses idéologues formeraient avec l'extrême droite une 'tenaille identitaire' visant à renverser l'ordre républicain, en déclenchant rien moins qu'une guerre des races. Mais de quel universalisme parle-t-on? Dans quelle mesure le concept fait-il l'objet d'un monopole intellectuel? Pourquoi ceux qui se pensent et se disent universalistes sont-ils convaincus qu'il n'en existe qu'une seule forme -- celle qu'ils professent? Et comment expliquer l'équivalence morale entre racisme et antiracisme qui sous-tend leur 'modèle'? Telles sont les questions que pose cet essai qui se veut à la fois une critique de la raison pseudo-universaliste et une approche de l'universalisme postcolonial, ou créolisé. (shrink)

Depuis le milieu du xviie siècle, l’histoire coloniale des Indes néerlandaises se distingue par un modèle particulier de relations intimes interraciales, pratiquées au quotidien par la population. C’est ainsi qu’en 1900, on estime que près de 75% de la population européenne est métisse. Mais, à partir de cette époque, un régime « moderne » de ségrégation raciale se met en place, qui émerge dans un contexte dominé par l’introduction du capitalisme, par le développement des investissements étrangers et par une nouvelle (...) législation en matière de citoyenneté. Toutefois, en dépit de tentatives tant politiques que sociales pour renforcer l’étanchéité des frontières raciales au sein de la société coloniale hollandaise de l’archipel indonésien, les relations sexuelles interraciales et la dimension créole de cette société perdurent jusqu’en 1942. Ainsi, ladite supériorité de la communauté européenne apparaît fondée sur une construction parfaitement mythique de l’identité « blanche ». (shrink)

In Insister – À Jacques Derrida Cixous declares that she will have to write ‘the book of words’, among which ‘words of power’ will be vermögen (to be able), together with Unvermöglickeit (impossibility), and tragen (to carry), along with austragen (to bear to term) and übertragen (to transfer, translate, also in the sense of metaphor). By examining Derrida's reading of Cixous in H. C. pour la vie, c'est à dire … this article deepens the association of tragen with life and (...) power that fascinates Derrida in the second year of his final seminar where he tracks a thread between Austrag, Walten, Trieb, and Vermögen. Its point of departure is a passage towards the end of H. C. pour la vie where Derrida speaks of the trap of metalanguage or, rather, metaphrasis that lurks in the c’est of c'est à dire. I link this passage both to the discussion of metaphorization in the earlier ‘Le puits et la pyramide’ and the characterization of puisse as ‘the exhaustion [ l'épuisement] of the sun before its time’ in the essay on Cixous to associate puissance with the wearing-out of the world and its usure in the double sense elaborated in ‘La mythologie blanche’. (shrink)

ABSTRACTThis essay argues that retrieving insights from the ancient Stoic philosophers for Christian ethics is much more difficult than is often assumed and, further, that the “ethics of retrieval” is itself something worth prolonged reflection. The central problem is that in their ancient sense both Christianity and Stoicism are practically dense patterns of reasoning and mutually incompatible forms of life. Coming to see this clearly requires the realization that the encounter between Stoicism and Christianity is a conflict of lived traditions. (...) Precisely because we cannot simply extract Stoic insights from the lives in which they belong, the task of determining how Stoicism is useful for Christianity is exceptionally challenging. Indeed, doing justice to the Stoics has more to do with facing an alternative to Christianity than it does with appropriating insights for our own use. These points are developed in conversation with Elizabeth Agnew Cochran's recent article on the Stoic influence upon Jonathan Edwards. (shrink)

At Theaetetus 163d-164b Socrates objects to the thesis that knowledge is perception by pointing out that a man who has seen something can still remember it, and so has knowledge of it; but this is impossible, if knowledge is perception, since he is no longer perceiving it.To this Protagoras is made to reply with two sentences at 166b 1–4: .Cornford translates ‘ For instance, do you think you will find anyone to admit that one's present memory of a past impression (...) is an impression of the same character as one had during the original experience, which is now over? It is nothing of the sort’.Cornford understands this as the suggestion that the memory and the original perception are of different things: ‘ All that the objection in fact established was that “ perception” must be stretched to include awareness of memory images’. So too Lee: ‘Protagoras’ “way out”… appears to be to say that what we now know is not properly X but rather our memory trace of X - some present πά θ ο ς quite distinct from X and very different from that ’. McDowel. (shrink)

La question que nous allons aborder dans ce cours est la suivante : peut-on réduire une société une simple agrégation d’individus, ou est-elle plus que cela ? Cette question introduit le débat qui oppose, en sciences sociales, les tenants de l’individualisme à ceux du holisme. En première approximation, les individualistes sociaux pensent qu’une société n’est rien de plus qu’une somme ou une agrégation d’individus. Les holistes sociaux pensent au contraire qu’une société n’est pas réductible à une simple agrégation d’individus. C’est (...) là une question fondamentale aussi bien pour les sociologues que pour les philosophes. Mais en tant que futurs ingénieurs, vous vous dites peut-être que cela ne va pas vous empêcher de dormir. Pour vous convaincre qu’il y a là certaines raisons sinon de faire des nuits blanches, du moins d’avoir quelques discussions animées, nous allons rapprocher cette question, que l’on traitera dans la première partie du cours, de deux autres dont l’enjeu vous semblera certainement plus immédiat. Nous les traiterons respectivement dans les deuxième et troisième parties du cours. (shrink)

Pendant les premiers siècles de l'Eglise, la croyance eucharistique est restée une possession immuable et réaliste. Au Moyen Age, Bérenger de Tours le premier a mis en doute la présence réelle, la réalité de la présence du Christ - son âme, son corps, sa divinité - dans les hosties consacrées. D'où la réplique des théologiens dogmatiques sous la forme d'une physique accentuant le réalisme de la présence eucharistique souvent en termes excessifs. Descartes a mis fin à la physique eucharistique et (...) l'a remplacée par une véritable philosophie eucharistique qui montre l'adaptation de son système et de sa " théologie blanche " à la présence réelle et au sort miraculeux des espèces. Désormais, les philosophies eucharistiques se préoccupent surtout du sort des espèces. Elles sont l'enjeu et le fil rouge des théories eucharistiques, dont la plus célèbre, la plus fouillée, est celle de Leibniz, en correspondance avec Bossuet, puis en discussion serrée avec le jésuite Des Bosses. De la controverse a surgi l'idée de lien substantiel, que Blondel devait reprendre deux siècles plus tard. Il faut considérer comme des intermèdes les querelles protestantes, qui ne font guère avancer l'énigme et la solution ; de même, du côté catholique, la tentative théosophique de Franz Baader ne scrute pas le fond de la question, conversion du pain et du vin en corps et sang, transfert et non adduction - permanence des espèces. Toutefois, le XVIIe siècle, malgré la rigueur janséniste, mais sous la pression de Pascal, de l'Ecole française et de la dévotion au Sacré-Cœur voit s'infléchir la théologie sacramentelle et engendre la dévotion au saint sacrement de l'autel. C'est ensuite la belle et émouvante spiritualité christique du XIXe siècle qui retentit sur la théologie de l'eucharistie et permet à Maurice Blondel, lecteur du P. Faber et de Mgr Gay, d'ébaucher une philosophie eucharistique qui est comme le canevas et le modèle de sa " métaphysique de la charité ". Les temps étaient mûrs pour l'essor des Missarum solemnia et de la communion fréquente, une inflexion divine du saint sacrifice et de la communion promulguée par saint Pie X. (shrink)

Visual imagery is a form of sensory imagination, involving subjective experiences typically described as similar to perception, but which occur in the absence of corresponding external stimuli. We used the Activation Likelihood Estimation algorithm (ALE) to identify regions consistently activated by visual imagery across 40 neuroimaging studies, the first such meta-analysis. We also employed a recently developed multi-modal parcellation of the human brain to attribute stereotactic co-ordinates to one of 180 anatomical regions, the first time this approach has been combined (...) with the ALE algorithm. We identified a total 634 foci, based on measurements from 464 participants. Our overall comparison identified activation in the superior parietal lobule, particularly in the left hemisphere, consistent with the proposed ‘top-down’ role for this brain region in imagery. Inferior premotor areas and the inferior frontal sulcus were reliably activated, a finding consistent with the prominent semantic demands made by many visual imagery tasks. We observed bilateral activation in several areas associated with the integration of eye movements and visual information, including the supplementary and cingulate eye fields (SCEFs) and the frontal eye fields (FEFs), suggesting that enactive processes are important in visual imagery. V1 was typically activated during visual imagery, even when participants have their eyes closed, consistent with influential depictive theories of visual imagery. Temporal lobe activation was restricted to area PH and regions of the fusiform gyrus, adjacent to the fusiform face complex (FFC). These results provide a secure foundation for future work to characterise in greater detail the functional contributions of specific areas to visual imagery. (shrink)

De Interpretatione is among Aristotle's most influential and widely read writings; C. W. A. Whitaker presents the first systematic study of this work, and offers a radical new view of its aims, its structure, and its place in Aristotle's system. He shows that De Interpretatione is not a disjointed essay on ill-connected subjects, as traditionally thought, but a highly organized and systematic treatise on logic, argument, and dialectic.

Given a 4-tuple of Boolean variables (a, b, c, d), logical proportions are modeled by a pair of equivalences relating similarity indicators ( \({a \wedge b}\) and \({\overline{a} \wedge \overline{b}}\) ), or dissimilarity indicators ( \({a \wedge \overline{b}}\) and \({\overline{a} \wedge b}\) ) pertaining to the pair (a, b), to the ones associated with the pair (c, d). There are 120 semantically distinct logical proportions. One of them models the analogical proportion which corresponds to a statement of the form “a (...) is to b as c is to d”. The paper inventories the whole set of logical proportions by dividing it into five subfamilies according to what they express, and then identifies the proportions that satisfy noticeable properties such as full identity (the pair of equivalences defining the proportion hold as true for the 4-tuple (a, a, a, a)), symmetry (if the proportion holds for (a, b, c, d), it also holds for (c, d, a, b)), or code independency (if the proportion holds for (a, b, c, d), it also holds for their negations \({{(\overline{a},\overline{b}, \overline{c}, \overline{d})}}\) ). It appears that only four proportions (including analogical proportion) are homogeneous in the sense that they use only one type of indicator (either similarity or dissimilarity) in their definition. Due to their specific patterns, they have a particular cognitive appeal, and as such are studied in greater details. Finally, the paper provides a discussion of the other existing works on analogical proportions. (shrink)

A repackaged edition of the revered author's classic work that examines the four types of human love: affection, friendship, erotic love, and the love of God—part of the C. S. Lewis Signature Classics series. C.S. Lewis—the great British writer, scholar, lay theologian, broadcaster, Christian apologist, and bestselling author of Mere Christianity, The Screwtape Letters, The Great Divorce, The Chronicles of Narnia, and many other beloved classics—contemplates the essence of love and how it works in our daily lives in one of (...) his most famous works of nonfiction. Lewis examines four varieties of human love: affection, the most basic form; friendship, the rarest and perhaps most insightful; Eros, passionate love; charity, the greatest and least selfish. Throughout this compassionate and reasoned study, he encourages readers to open themselves to all forms of love—the key to understanding that brings us closer to God. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:LIGHT AND METAPHOR IN PLOTINUS AND ST. THOMAS AQUINAS KEVIN CORRIGAN St. Thomas More College University of Saskatchewan Saskatoon, Saskatchewan I HAVE TWO CONCERNS in this paper. The first is a broad concern, related to the nature of metaphor, which stems from the destructionist or deconstructionist tendencies in some contemporary phenomenology or phenomenological existentialism. According to these views, the logocentric emphasis of the Western tradition must be shown for (...) what it really is : an attempt to erect a cover upon a fundamental absence. In Nietzsche's well known view, "truths are illusions of which one has forgotten that they are illusions; worn-out metaphors which have become powerless to affect the senses, coins which have their obverse effaced and now are no longer of account as coins but merely as metal." 1 For Jacques Derrida all metaphoricity is caught up in an endless circle, which precludes any privileged vantage-point from which one might determine order, hierarchy and center-point. In particular, the unique heliotropic metaphor which, in Derrida's polemic, determines the whole course of Western philosophy " from the Platonic eidos to the Hegelian idea" 2 rests only upon the infinite absence of circularity, for the movement of transference " which turns the sun into metaphor " also inevitably "turns philosophical metaphor towards the sun." 3 1 Nietzsche, "On Truth and Falsity in their Ultramoral Sense (1873)," Works 2 (New York: Russell and Russell, 1964), p. 180. 2 J. Derrida, "White Mythology", trans. F. C. T. Moore, New Literary History 6 (1974), 1: 5-74 ["La mythologie blanche" in Rhetorique et philosophie, Poetique 5 (Paris: Editions du Seliu, 1971)], p. 55. a Ibid., p. 51. 187 188 KEVIN CORRIGAN In this paper I shall examine the thought of Plotinus and Aquinas, broadly described as idealist and realist respectively, with a view to determining whether or not this transference from the physical to the metaphysical is only an illicit, covert erasure of the material sense and a forgetting that all metaphor is self-implicating, that there is no non-metaphorical standpoint from which to grasp the order and structure of the metaphorical. My second concern is much more specific. It is, first, to compare Plotinus and Aquinas on light and metaphor-two thinkers who might be considered to be poles apart on these questions: on the one hand, Plotinus, the father of Neoplatonic emanationism with its insistence upon the primacy of divine light and the father, surely too, of the tradition of light-metaphysics in the later, mediaeval period; on the other hand, St. Thomas, staunchly realist in the Aristotelian tradition. Second, I will seek to show that this first impression of the gulf between the two thinkers is not borne out by a close textual analysis, and that their respective theories, despite the admitted significant difference in viewpoint, are in some respects very close indeed. Let us look briefly at the light-metaphysics tradition first. For Robert Grosseteste light is the source of all activity and its diffusion is not a material change or a change in place, but rather an instantaneous and substantial multiplication of itself in three dimensions.4 Thus, for the author of the De Intelligentiis light is the fundamental principle of motion and life: " Est autem prima lucis operatio in sensibilibus quad motum et vitam operatur in viventibus." 5 Since light is the noblest of corporeal things, it therefore has an intermediate place between pure form and matter, and for Grosseteste and also Bonaventure it is consequently named the forma corporeitatis, the fundamental form of body as 4 De philosophischen W erke des Robert Grosseteste, ed. Ludwig Baur, in Clemens Baeumker, Beitriige zur Geschichte der Philosophic des Mittelalters, vol. IX (Munster, 1912), De Luce, p. 51. 5 Clemens Baeumker, Witelo: Ein Philosoph und Naturforscher des XIII Jahrhunderts, Band III, Heft 2 of Beitriige zur Geschichte der Philosophie des Mittelalters (Munster, 1908), Liber de intelligentiis IX, p. 11. PLOTINUS AND ST. THOMAS AQUINAS 189 such, since light introduces dimension into matter. Light then is the substantial form of the physical universe.6 But how is physical light related to spiritual light? For the light-metaphysics tradition, spiritual light (whether the Uncreated Light which is God himself or the... (shrink)

C. D. C. Reeve develops a powerful new account of the age-old argument over whether the just are happier than the unjust, drawing from a new understanding of Plato's conception of philosophy.

The editor has assembled these essays to support the thesis that Bergson considered "conceptual revolutions in physics inevitable [and that he foresaw] certain of their most important theoretical consequences." He introduces the collection with an intellectual biography indicating that, far from being antiscientific, Bergson was a respectful and diligent student of science. Several themes illustrative of the thesis run through the selections. One: Bergson's dualisms should be thought of as complementary, for example, intellect and intuition should be regarded as two (...) forms of empiricism rather than as antithetical approaches to knowledge. Another: Bergson anticipated concepts of quantum physics, such as, the dynamic concept of matter and the complementarity of velocity and position. A third theme: Bergson's ideas are suggestive for future scientific investigation, for example, the speed of light may be thought of as a coefficient of equivalence between space and time, a first law of time analogous to the first law of thermodynamics; then Bergson's concepts are perhaps a challenge to develop a second law. Most of the essays, originally published at various times between 1922 and 1959, appear in English for the first time. They are presented in four groups: "Quantum Physics" in which L. de Broglie, S. Watanabe, O. Costa de Beauregard, and R. Blanché are concerned with concepts of motion, entropy, and time; "Relativity" in which appears material by Bergson, Einstein, and Metz on Bergson's criticism of relativity, and essays by G. Pflug, J. F. Busch, W. Berteval, and O. Costa de Beauregard on aspects of Bergson's attack on relativity; "Bergson's and Zeno's Paradoxes" in which D. A. Sipfle uses an analysis of The Arrow by V. C. Chappell to interpret Bergson's theory of time. Milic Capek sums up the volume in an essay arguing that Bergson's concept of psychologic existence, on which his theory of matter is based, suggests a transformation of the basic concepts of the physical sciences. This is a stimulating group of essays, imaginatively edited.--L. G. (shrink)

Depuis le milieu du xviie siècle, l’histoire coloniale des Indes néerlandaises se distingue par un modèle particulier de relations intimes interraciales, pratiquées au quotidien par la population. C’est ainsi qu’en 1900, on estime que près de 75% de la population européenne est métisse. Mais, à partir de cette époque, un régime « moderne » de ségrégation raciale se met en place, qui émerge dans un contexte dominé par l’introduction du capitalisme, par le développement des investissements étrangers et par une nouvelle (...) législation en matière de citoyenneté. Toutefois, en dépit de tentatives tant politiques que sociales pour renforcer l’étanchéité des frontières raciales au sein de la société coloniale hollandaise de l’archipel indonésien, les relations sexuelles interraciales et la dimension créole de cette société perdurent jusqu’en 1942. Ainsi, ladite supériorité de la communauté européenne apparaît fondée sur une construction parfaitement mythique de l’identité « blanche ». (shrink)

As the author of the first book on general hermeneutics Johann Conrad Dannhauer occupies a place in the pantheon of philosophy. The Lutheran theologian wo...